Regards d’enfants
4/27/20222 min read


Regards d’enfants
Chaque jour, choisis de porter les lunettes d’un enfant.
Sois pleinement là, dans l’instant, dans ce que tu fais, en le faisant avec le cœur.
Cherche le jeu, l’amusement, l’apprentissage, les émotions.
Retire ton costume d’adulte, quitte cette mascarade.
Sois toi, sans artifices, rayonne ta lumière intérieure.
Accepte tes parts d’ombre, elles, comme un enfant, naissent d’un manque,
d’un manque d’amour.
Petit à petit, à travers ce nouveau regard,
tu te rappelleras ce que tu aimes,
comment tu aimes, et comment t’aimer encore plus fort.
Tu verras rapidement les moments où la joie te fuit,
note-les, et réfléchis à comment les transformer
pour qu’ils te nourrissent intérieurement.
Là où tu rencontres tes plus grands blocages,
ton enfant intérieur te montre la voie,
te rappelle que ce n’est pas par là que tu dois aller.
Un enfant ne se pose pas de questions,
ne s’inquiète pas. Il s’amuse, rigole, pleure, crie.
Il est authentique, sans faux-semblants.
Il est pleinement là, dans son cœur.
Quel crime d’avoir été éloignés de cet état d’être,
celui où la vie est magique,
où la vie t’accompagne et te nourrit
à chaque instant, de manière éblouissante.
Retrouve cette innocence du cœur,
cette authenticité d’être, dans ta totalité,
peu importe le regard des autres.
Chacun choisit, à chaque instant,
les masques qu’il veut porter,
souvent par facilité, plus que par courage.
Alors essaye de porter ton enfant intérieur,
et tu verras qu’il t’apportera tout ce dont tu as besoin
pour être heureux, d’abord dans ton cœur,
puis tout autour de toi, à la force de ta volonté,
ta foi et ta détermination.
Retire les lunettes préprogrammées,
celles qu’on t’a fait porter, sur tous les plans :
amical, professionnel, sentimental, communautaire,
mais surtout celui avec toi-même.
Tu as ta propre vision des choses, ta vérité.
Pourquoi te conformer à une « normalité » ?
Imagine un monde peuplé de grands enfants,
où chacun est ce qu’il est, et tout le monde est intégré.
Ce serait un festival des sens tous les jours.
Si chacun apprend à se nourrir consciemment d’amour,
à s’aimer suffisamment pour s’assumer entièrement,
alors aimer les autres deviendrait naturel,
car l’on verrait une part de soi en chacun,
avec leurs qualités et leurs défauts,
portés tous par cette quête perpétuelle d’amour.
Moi, j’y crois.
Et le monde que je crée autour de moi ressemblera à ça,
parce que je choisis de porter ces lunettes,
jusqu’à retrouver ma propre vue
et ne plus en avoir besoin.
Dans cette nouvelle réalité.